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houseofgeeks
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Un regard passionné sur la contre-culture (cinéma, comics,séries), sans concession et avec réflexion
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20.08.2007
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Déjà vu ? Mais pas oublié !

Déjà vu ? Mais pas oublié !

Publié le 05/12/2007 à 12:00 par houseofgeeks
Déjà vu ? Mais pas oublié !
Retour sur le dernier film en date de Tony Scott (True Romance, Ennemi d'Etat, Domino, Man on fire mais aussi Top Gun et Day of Thunder...), "Déjà vu" avec Denzel Washington, Val "j'ai sacrément enflé" Kilmer et la toute mimi Paula Patton.
Sorti en fin d’année 2006 et qui a pâtit du succès mitigé de son précédent « Domino » où il poussait très loin (trop loin selon certains) ses expérimentations formelles.

La nouvelle Orléans vient à peine de se relever de l'ouragan Katrina qu'un terroriste fait sauter un ferry, faisant 543 victimes. Un agent de l'ATF Doug Carlin (Denzel) est chargé de l'enquête. Et puisqu'il est natif de la région et doit savoir ou regarder, il est enrôlé dans une nouvelle section du FBI qui utilise un procédé révolutionnaire qui donne la possibilité de voir ce qu'il s'est passé 4 jours et 6 heures avant ! Seul probléme, les enquêteurs n'ont droit qu'à une seule vision. Impossible de reculer ou d'avancer à l'envie, seuls les changements d'angles de vue sont possibles.
Où regarder ? Que chercher ? Carlin choisi de s'intéresser à la vie de la très belle Claire Kurchever, retrouvé morte et à moitié brûlée mais 1 heure avant l'explosion. Et là, il va tomber amoureux de cette femme, cherchant toujours à en savoir plus et avec comme ambition impossible de pénétrer dans sa vie, passer de l'autre côté de l'écran...Et si Claire peut ressentir la sensation d'être observée, ne serait-il pas envisageable de la prévenir, d'envoyer un message voire mieux de se transporter de "l'autre côté" ? Et oui, car plus qu'une machine permettant de visionner passivement ce qu'il s'est passé 4 jours avant, c'est en fait une fenêtre sur le passé qui peut être entrouverte l'espace d'un instant.

Le pitch est alléchant et l'intrigue bien construite. A déplorer quelques incohérences dans certaines réactions du héros. Mais peut être est-ce dû aux fluctuations temporeles engendrées par son escapade, allez savoir !
Mais ce qui est vraiment intéressant c'est que Denzel effectue le rêve de tout fan de cinoche, arriver à pénétrer et influer sur le film qui se déroule devant lui. Au départ,il se contente de modifier les angles de vision instantanément réalisant le premier fantasme de tout bon fan (ou même de réalisateurs), agir en véritable démiurge. Et puis, sa fascination pour ce qu'il voit l'amène à tenter de rentrer carrément dans l'écran. Alors que dans le film"la rose pourpre du Caire", le personnage de Woody Allen y parvenait de manière poétique (il était carrément interpellé par l'héroïne de la fiction), ici le procédé est plus technologique.
Alors qu'au départ le personnage de Denzel Washington se contentait, grâce aux changements d'axe de la caméra, d'une analyse de la surface (plane) de l'image, petit à petit il recherche une vérité dans la profondeur de champ. Il est intéressant de noter que cette recherche de la profondeur était rédhibitoire dans le "Blow up" d'Antonioni et dans "les frissons de l'angoisse" de Dario Argento, elle s'avère ici décisive et opportune. D'ailleurs, "Déjà vu" peut être considéré comme une extension moderne de "Blow up" puisque le film de Tony Scott répond à la question sous-jacente dans celui d'Antonioni "Que se passerait-il si Thomas (le héros de Blow-up) arrivait à passer à l'intérieur de la photo qu'il a prise et qu'il analyse ?"

Bon, ok ce ne sont là que points de vues et supputations d'un malade de cinoche (en l'occurence moi !) parce que faut pas oublier que "Déjà vu" est avant tout un film divertissant et qu'il sait rester humble. En même temps, Tony Scott était plus ou moins obligé de réfrener ses ardeurs et revenir à des films plus "mainstream" (grand public pour les anglophobes !) après être arrivé au bout de sa démarche du tout expérimental dont "Domino" (son précédent film) était l'illustre représentant.

Ceci dit, même s' il met le frein à main sur sa frénésie d'expérimentations formelles (longues focales à tout va, lumières et couleurs saturées avoisinant le trip hallucinogène, découpage du récit frisant parfois la crise d'epilepsie, etc...) les thèmes qu'il aborde (et exprimés plus haut) permettent aux cinéphiles un peu retors (comme vous et moi) de trouver leur bonheur dans ce film d'action pétaradant. Oui parce que ça canarde, ça explose et y a une putain de poursuite en bagnole super originale ! Je l'avais pas précisé peut être mais ce film est produit par Jerry "je fais exploser le décor toutes les 20 minutes" Bruckheimer, habituellement connu et reconnu (par les cinéphiles un peu bourrin sur les bords ; comme moi) pour être le chantre du film d'action décompléxé, bien bourrin et sans cervelle ("Rock", Armaggedon, Pearl Harbor, Bad boys II, The Island....) ! Mais pas sans émotions.
Car c'est quand même là où il fait la différence par rapport à d'autres productions, c'est qu'on se prend d'affection pour les personnages. On est pas seulement intéressé par les explosions qui font péter les bagnoles 20 mètres en l'air, on s'inquiète sur le sort des persos. Bon, disons que là je suis magnanime (période de noël oblige !) parce que ce petit plus est surtout apporté par les scénarios parce que je suis pas du tout sûr que l'empathie envers les héros soit la raison principale qui l'anime !

Bref, ce film porte définitivement la patte de Tony Scott puisque l'image est super belle, les plans et leur agencement sont précis et sans fioritures et surtout il essaie d'aller plus loin que la simple série B de commande. Mais il porte définitivement également la patte de son producteur, puisque le cahier des charges en matière d'explosions et fusillades est respecté ! En somme un film bien fun et super intéressant thématiquement. A voir donc.
Ah si, j'oubliais. On ressent très bien la patte Bruckheimer dans la toute fin, qui est à mon humble avis "too much", mais bon.

Allez pour en finir avec ce très bon film, on peut le rapprocher dans sa thématique de "Ennemi d'Etat" avec Will Smith et Gene Hackman. "Déjà vu" pouvant être défini comme la version science-fictionnelle d'"Ennemi d'Etat". Ce qui rend encore plus intéressant ce film pour les fans hardcore de cinéma...