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houseofgeeks
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Un regard passionné sur la contre-culture (cinéma, comics,séries), sans concession et avec réflexion
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20.08.2007
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Rocky - 1976-2006 : 30 ans de féminisme contrarié

Rocky - 1976-2006 : 30 ans de féminisme contrarié

Publié le 24/01/2008 à 12:00 par houseofgeeks
Rocky - 1976-2006 : 30 ans de féminisme contrarié
La saga des « Rocky » est emblématique du parcours personnel de Sylvester Stallone. Un personnage qu'il aura porté en lui avant de le coucher sur papier et en faire un scénario. Prototype du self-made-man, incarnation du rêve américain qui veut que l'on parvienne au sommet à force de travail (et pas mal d'emmerdes au passage !), Rocky contient toute la rage de son auteur pour qui ce film est sans doute la dernière chance d'une carrière jusque là assez confidentielle.
Une saga également représentative des décennies qu'elle aura traversée et illustrée. Si au départ, le personnage de ce boxeur issu des quartiers pauvres de Philadelphie se distingue par une éthique de travail hors normes et des méthodes d'entraînement artisanales, au fur et à mesure qu'il gagne en notoriété, il se relâche et s'abandonne dans le confort autant matériel que mental. Une limite atteinte de plein fouet dans le numéro IV et le choc contre Drago.
La sortie du 6ème film « Rocky Balboa » est l'occasion de fêter les 30 ans de la série et pour les critiques de dresser un panégyrique de 30 ans de coups et de sueur. Une apothéose finale émouvante et élégiaque abondamment relayée.
Pourtant, il est un aspect de cette série mythique occulté par la critique. Par l'entremise de Rocky, l'emprise sur la condition féminine est sans cesse réaffirmée.
Dans le premier, Rocky séduit Adrian une jeune femme timide. Celle-ci est complètement renfermée et ne semble s'épanouir qu'au contact de son amoureux. Ok, le titre du film c'est pas « Adrian », mais jamais on ne la voit autrement qu'au bras de Rocky, en train de la supporter ou de le réconforter. Elle vit sous son aile protectrice, brisant par là-même tout désir d'émancipation.
Adrian, ou le prototype de la femme idéale telle que prôné dans les années 50 : fidèle, dévouée et introvertie. Un modèle qui restera toujours en filigrane dans les décennies suivantes.
Ce schéma, on le retrouve dans le 6ème et dernier épisode. Rocky reste accroché a ces valeurs morales d'un autre temps. Reproduisant un même comportement sur-protecteur avec la jeune fille du premier, devenue dans ce dernier épisode prostituée. Et si elle parvient à s'en sortir, c'est grâce à l'aide de Rocky qui lui offre un travail dans son restaurant.
Pour ne pas avoir suivi les recommandations de l'étalon italien – ne pas sortir seule le soir, faire attention à ses fréquentations et à la manière de se vêtir, etc – elle subira la déchéance.
Rocky Balboa, l'éternel « underdog », incarnation de la volonté faite homme et du mythe du rêve américain. Un personnage jamais en phase avec son époque et qui pourtant parvient à trouver sa place. Il arrive tout bonnement à superposer à la réalité un code moral ouvertement machiste issu des années 50/60. Et si il y arrive, c'est bien que la société en reste imprégnée.
Alors oui, Rocky est un héros au coeur pur, ne renonçant jamais face à l'adversité, un modèle de courage. Mais il est aussi un être ne pouvant s'accomplir que dans la « domination » de la femme.
Un décryptage qui n'enlève pourtant rien à l'aspect attachant de ce personnage dépeint sans fard et avec sincérité par Sylvester Stalonne.

Vu que le prochain « Rambo » sort le 6 février 2008, on peut sans crainte affirmer que le traitement appliqué sera du même acabit que pour la saga « Rocky », un retour aux sources afin de réaffirmer la dimension mythologique d'un personnage qui aura traversé et illustré toutes les époques.